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Pichat : La campagne du maréchal de Saxe en Flandres de Fontenoy à la prise de Bruxelles.
La relation de Pichat est basée sur les archives du SHAT, en particulier sur deux relations anonymes de la campagne de 1745 (R.A. et R.A.’).

 

(Après la bataille de Fontenoy et la prise de Tournai, le maréchal de Saxe décide la prise de Gand pour profiter de la faiblesse de sa garnison. Pour cela, le projet doit être exécuté dans le plus grand secret. Les marches de l’armée française laisse les alliés et les français eux-mêmes dans la plus grande incertitude. Abandonnant l’espoir d’une bataille, le duc de Cumberland se décide, le 8 juillet, à renforcer la garnison de Gand.

 

A peine campé à Borst, le maréchal de Saxe se disposa à mettre en route le détachement prévu dans l’instruction du 3. Profitant de la circonstance, il chargeait en même temps celui-ci de jeter un pont à Quatrecht, afin d'établir les communications avec la gauche de l'Escaut et d'isoler complètement la place de Gand dont la prise était résolue, même si le coup de main échouait.

Du Chayla, lieutenant général, assisté de Graville et Souvré, maréchaux de camp, reçut le commandement de ce parti composé de deux brigades d'infanterie (huit bataillons) et de trois de cavalerie (vingt-quatre escadrons), formant, comme effectif de combattants, un total de 4,500 fantassins et 3,000 cavaliers, au maximum, avec vingt pontons et vingt pièces à la suédoise. Soit que du Chayla n'eût reçu ses instructions que le 9 dans la matinée, soit que l'on désirât laisser quelque répit aux troupes fatiguées par la marche de la veille, le départ, fixé pour 5 heures du matin, n'eut lieu qu’à 10 heures (01).

Un assez fort parti d'arquebusiers de Grassin, en avant-garde, se mit en route au petit jour et prit poste sur la chaussée Alost Gand, en aval de cette dernière ville, pour couvrir le flanc droit de du Chayla. Le maréchal de Saxe ne pouvait ignorer ni la force du détachement ennemi occupant Alost, ni les projets des alliés. Il en informa du Chayla ; mais, comme Mölck n’avait point encore bougé quand nos troupes partirent, Maurice et son lieutenant supposèrent avec raison que la marche de notre détachement ne serait pas inquiétée et que Mölck, lorsqu'il tenterait d'entrer à Gand, trouverait nos troupes installées pour lui barrer le chemin. Elles n’avaient en effet que 16 kilomètres environ à couvrir pour gagner Melle ou elles devaient camper.

A 10 heures donc, s'ébranlèrent successivement deux compagnies de grenadiers, les campements, les nouvelles gardes, les pontons, l'artillerie, Normandie, Laval, Grillon et toute la cavalerie suivie des bagages, marchant, écrit un contemporain, " comme s'il se fût agi d'aller de Paris à Versailles (02) ". Cette disposition semblait d'autant plus mauvaise que notre colonne s'engageait sur un chemin assez étroit et peu éloigné de l'ennemi. Vers 10 heures aussi, une patrouille de Grassins se heurta tout à coup à une cinquantaine de hussards ennemis à Westrem (03). Elle les chargea, en prit quelques-uns qu'elle envoya à Borst et mit le reste en fuite. Grassin fit rendre compte de l'affaire à du Chayla, ajoutant qu'il resterait en observation, mais qu'il ne voyait plus aucun autre ennemi sur la route d'Alost (04). Exacte à 10 heures, cette nouvelle ne devait plus l’être deux heures plus tard ; malheureusement, comme on va le voir, quand Grassin s'apercevrait du changement survenu dans la situation, il se trouverait dans l'impossibilité absolue de prévenir du Chayla (05). Quoiqu'il en fût, le renseignement apporté par le messager de Grassin n'était pas fait pour troubler la sérénité de du Chayla. Ce dernier continua de marcher en toute sécurité, laissant même prendre l’avance aux grenadiers, campements et nouvelles gardes, afin que ce détachement pût aller " marquer " le camp avec Graville, officier général de jour.

Situé entre l'Escaut et la chaussée d'Alost à Gand, à environ 6 kilomètres en aval de la ville, le petit village de Melle se trouvait au centre d'une vaste plaine assez marécageuse, semée de haies nombreuses et touffues masquant la vue. Six cents mètres en avant des premières maisons du côté d'Alost, un petit prieuré (abbaye de bénédictins), entouré de murs et de fossé formait, avec un château voisin, deux postes très solides barrant l'espace compris entre l'Escaut et la chaussée. Après avoir longé l'un des côtés du prieuré, celle-ci franchissait, sur un pont en pierre, le ruisseau de Goutrode dont une dérivation remplissait les fossés de l’abbaye. En amont de ce passage, le cours d'eau s'enfonçait dans des bois très épais, coupant ainsi le terrain au Sud de la chaussée.

Arrivé à Melle, Graville prit ses dispositions. Il semble qu’elles furent assez malheureuses, étant donnés la configuration du terrain et les renseignements fournis au départ par le maréchal de Saxe. Graville décida en effet que, formant la droite de la première ligne, la cavalerie devait s'établir sur la rive du ruisseau, poussant sa tête jusqu'à la dérivation. Grillon et Laval prolongeant cette troupe, camperaient à l'abri du prieuré et du petit château. Normandie, en seconde ligne, couvrirait Melle du côté de Gand et s'installerait à la lisière Nord-Ouest du village, entre la chaussée et l’Escaut. Du Chayla, enfin, logerait, avec une garde de cavalerie, dans un grand château formant, au Sud de la chaussée, le prolongement du camp de Normandie. L’artillerie et les bagages parqueraient du même côté, à moitié chemin entre le ruisseau de Goutrode et le logement de du Chayla.

Il eût été préférable semble-t-il, de masser toute notre infanterie du côté d'Alost, le seul dangereux (06).

Quoi qu’il en soit, suivant ces dispositions et en attendant l’arrivée de la colonne, Graville posta dans le prieuré et le château les deux compagnies de grenadiers ainsi que les gardes de Grillon et Laval. Il envoya celles de Normandie dans Melle, au cimetière et à la sortie du village sur l'Escaut. Cinquante maîtres enfin occupèrent les abords du logement de du Chayla, surveillant le terrain et la chaussée du côté de Gand. Ils eussent été plus utiles pour garder le pont du ruisseau de Goutrode que Graville commit l'imprudence de laisser sans autres défenseurs que les grenadiers du prieuré. Ils auraient pu aussi relier cet officier général aux Grassins restés à Westrem ; alors, la surprise qui se produisit plus tard serait devenue impossible.

A midi, Mölck quitta. Alost, 150 hussards formant son avant-garde. Il venait ensuite en personne, escorté de 350 cavaliers anglo-hanovriens et suivi de toute l’infanterie ; le reste de sa cavalerie et les bagages fermaient la marche (07). Ce lieutenant général menait avec lui 7,000 combattants environ. Mise en fuite, comme on le sait, par les Grassins, sa pointe d'avant-garde l'avait averti de la présence de nos troupes légères ; en sorte qu'a Westrem, vers 5 heures du soir, le général autrichien se félicita de les y trouver encore. Il comptait, en effet, profiter de cette imprudence des Grassins pour les capturer ; mais il avait affaire à forte partie. Se repliant rapidement, les Grassins se jetèrent dans la cense de Massenem, ferme entourée de murs et d'un fossé plein d'eau ; ils s'y barricadèrent et s'y défendirent énergiquement. Pendant plus d'une heure, l'ennemi tenta en vain de les forcer ; n'ayant pas de canon, il y renonça et reprit sa marche (08). Il y avait déjà quelque inconséquence à perdre inutilement un temps si précieux, la nuit venant, à 10 kilomètres de Gand ; Mölck en commit une autre plus grave encore en abandonnant les Grassins sans laisser derrière lui le moindre parti pour les contenir et les surveiller. La réputation de hardiesse, justement méritée, de ces troupes excellentes, exigeait au moins quelques précautions. Le général autrichien n'en prit aucune ; il ne devait pas tarder à recueillir le fruit de cette imprudence.

Si lentement qu’elle eût marché, la tête de notre infanterie commença à déboucher dans la plaine de Melle un peu après 7 heures (09). Couvrant 16 kilomètres en neuf heures, le détachement ne s'était guère hâté et si les Grassins n’avaient pas retenu l'ennemi aussi longtemps devant Massenem, du Chayla ne serait arrivé que pour saisir le bagage des alliés. Il lui eût été impossible, en tout cas, d'empêcher Mölck de se jeter dans Gand avec la majeure partie de ses renforts. D’ailleurs nul messager n'était venu engager nos troupes à précipiter leur marche, puisque Grassin, alors complètement investi dans Massenem, n'avait pu envoyer personne. Déjà artillerie et pontons achevaient de parquer, gardés seulement par deux compagnies de grenadiers et 150 fusiliers, leur escorte ordinaire, lorsque l’avant-garde de Mölck parut. Les 150 hussards qui la composaient eurent bientôt franchi le pont dont nul ne défendait l’accès. Leur arrivée fit sensation : nos soldats s’attendaient si peu à voir l'ennemi que les campements procédaient aux mille détails de l'installation. Il y eut un certain émoi facile à comprendre ; mais il dura peu car nos troupes se portèrent au combat avec un esprit d’initiative, une rapidité et une ardeur remarquables. Les grenadiers du prieuré garnirent immédiatement les murs et ouvrirent un feu violent sur la colonne ennemie qu’ils voyaient arriver, " imités par quelques soldats dispersés du campement qui, par la vivacité naturelle à la nation, ayant pris les armes, faisaient ce qui dépendait d'eux par leurs feux (10) ". Pour ne pas perdre encore son temps, Mölck ne s’arrêta point, franchit le pont à son tour et continua son chemin. Longeant notre parc, il lui sembla toutefois qu'il pourrait aisément s'en saisir au passage. Il détacha un bataillon de sa colonne, lequel se jeta sur la proie offerte. Submergée par le flot de l'assaillant, la faible garde du parc résista en vain de son mieux. Elle n'eut pas même la ressource d'emmener les pièces que les charretiers, pris de panique, immobilisèrent en coupant les traits des attelages lesquels s'enfuirent à toute vitesse du côté de la cavalerie de du Chayla. Nos canons, dès lors, étaient pris.

Pendant ces courts instants, l'infanterie frais approchait. La colonne entrait par la droite du camp ; " pour éviter aux troupes des pas inutiles ", Normandie avait obliqué à gauche et " pris par la queue du camp pour gagner le sien en droiture (11) ". Par suite de ce mouvement, le bataillon de Laval se trouvait en tête, suivi par les trois de Crillon (12). Voyant la mêlée autour du parc, il déchargea ses armes sur l'ennemi puis, " la baïonnette au bout du fusil " , attaqua avec une telle vigueur qu'il dégagea notre artillerie. L'ennemi essaya en vain de s'en servir. Les boute-feux en état manquaient ; quand il en trouva, il eut à peine le temps de tirer quelques coups de canon (13). Grillon, arrivant derrière Laval, chassa les derniers assaillants, cloua sur nos pièces tout ce qui n'avait pas eu le temps de fuir puis, donnant dans le flanc de la colonne ennemie, la coupa en deux tronçons et s'empara du pont.

Alors le dénouement se précipita. Pour que leur cavalerie pût arriver et forcer le passage, les fantassins ennemis de la queue se déployèrent sur la droite du ruisseau de Goutrode, en face de Crillon et Laval. A ce moment aussi, amenés par Souvré, deux bataillons de Normandie renforcèrent notre infanterie. Le maréchal de camp était allé chercher cette troupe en toute hâte et l’avait trouvé " ayant déjà posé les armes et campant (14) ".

Tandis que, sous le feu de ces cinq bataillons, l'ennemi commençait à hésiter et que notre cavalerie, poussée par du Chayla, se mettait en mesure de franchir le ruisseau à travers bois pour tourner l'adversaire, une vive fusillade éclata tout à coup dans le dos des fantassins de Mölck. Grassin, à son tour, prenait part au combat. Sorti de Massenem derrière l'ennemi, il avait suivi ce dernier puisque nul ne l'en empêchait. Accélérant sa marche au bruit du canon, il arrivait juste à temps pour changer la défaite des alliés en déroute. Comme il tenait la chaussée, les Anglo-Hollandais ne purent en effet se retirer qu’à travers champs ou par de mauvais chemins dans lesquels, la nuit venant, beaucoup s'égarèrent (15).

Pendant ce temps, le tronçon de tête, formé de 150 hussards, des 350 cavaliers de Mölck et d'un bataillon irlandais qui n’avait pu suivre, n'éprouvait pas un sort meilleur. Chemin faisant, l'avant-garde de ces troupes avait heurté Graville. Fort agité, cet officier " se donnait beaucoup de mouvements, mais ce n’était pas tout à fait là où ils auraient pu être utiles (16) ". Les hussards le saisirent. Ils avaient à peine encadré leur prisonnier qu'une trombe survint bousculant Graville et ses gardiens. Conduits par leur capitaine, les 50 maîtres postés au logement de M. du Chayla accouraient au combat engagé autour du parc. Rencontrant sur la chaussée les hussards de Mölck, sans perdre du temps à les compter, ils se ruaient sur eux avec une telle violence que l'ennemi, sautant les fossés en bordure de la chaussée, ne songea qu'à fuir. Les hussards entraînèrent cependant leur prisonnier ; mais à ce moment, son cheval tomba : Graville était sauvé. Quand il se releva, " au moyen d'une branche dont il s'aida (17), il se trouva seul ; ses gardiens l'avaient abandonné. Quant aux 50 maîtres, ils étaient déjà loin. " Au hasard d'être culbutés ", ils abordaient maintenant les 350 cavaliers de Mölck et, avant que ce général eût le temps de prendre un parti, une centaine de ses hommes se trouvaient hors de combat. Laissant l'escadron de tête aux prises avec nos cavaliers, Mölck, alors, tourna à droite et gagna rapidement un vieux chemin de halage conduisant à Gand, le long de l'Escaut (18). Ses troupes le suivirent, fusillées au passage par les soldats de Normandie tenant le village, le cimetière et les postes de leur camp voisins du fleuve. Ce fut une déroute complète. Quelques ennemis passèrent, d'autres rétrogradèrent ou tentèrent de franchir l'Escaut à la nage pour se mettre à l'abri. Beaucoup se noyèrent et ceux qui parvinrent à s’échapper se réfugièrent à Bruges et à Ostende.

La nuit complètement tombée arrêta la fusillade qui aurait causé à l’ennemi des pertes considérables. Mölck et environ 1,500 hommes purent se jeter dans Gand. Fortement éprouvés, ils ne devaient y apporter aucun secours et ils allaient fuir bientôt les soldats de Löwendal plus vite encore que ceux de du Chayla. D'autre part, selon Waldeck, trois bataillons et deux escadrons hollandais seulement regagnèrent Alost et Ninove (19). L’ennemi perdait 700 hommes, 1,400 prisonniers, deux drapeaux et un étendard ; l'affaire nous coûtait 200 hommes tués ou blessés (20).

Jugeant qu’il ne pouvait poursuivre l'ennemi après une journée aussi fatigante pour ses troupes et dans un pays où, la nuit venue, elles risquaient de s'égarer, du Chayla donna l’ordre de camper sur les emplacements préparés par Graville. Le lendemain, il se mit en route pour franchir les six kilomètres qui le séparaient encore de la porte impériale de Gand, lieu du rendez-vous fixé avec Löwendal pour la nuit du 10 au 11. Il n'emmenait qu’une partie de ses troupes et la moitié de son artillerie, laissant le reste pour garder le camp de Melle et jeter un pont à Quatrecht (21). A la nuit, du Chayla atteignit les abords du chemin couvert de la place et s'y posta. Il n’avait plus qu’à attendre.

Pendant que ce général dispersait les renforts destinés à la garnison de Gand et que Mölck, réfugié à Gand, servait de son mieux les intentions du maréchal en répandant le bruit de l'arrivée d'un corps considérable de Français à Melle, Löwendal commençait son opération (...)

 

(Réussissant sa marche avec une rapidité inhabituelle pour l’époque, le comte de Löwendal atteignit les abords de Gand le 11 juillet à 1 heure du matin, sans que ses troupes ne connussent le véritable objet de l’entreprise, et s’en empara à 2h30.)

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Note 01 : La seconde hypothèse paraît la plus vraisemblable. R. A. raconte, en effet, que la brigade d'infanterie de Grillon, prête à partir à seulement à 5 h. 30, demanda un repos qu'on lui accorda. Les troupes n'étaient entrées au camp la veille que très tard. L'infanterie de ce détachement comprenait la brigade de Crillon (3 bataillons de Crillon et 1 bataillon de Laval) et celle de Normandie (4 bataillons).

Note 02 : Cet ordre de marche est fourni par R. A. Brézé le présente ainsi : la cavalerie, l’artillerie, les pontons et les deux brigades d'infanterie. Si, à la rigueur, cette dernière version s’accorde avec les phases du combat dont le récit va suivre, elle parait peu vraisemblable. On ne comprendrait point, en effet, que la cavalerie marchât en tête dans un chemin, déjà très mauvais, qu'elle aurait rendu impraticable à l'infanterie et aussi que, dans ces conditions, la colonne eût mis neuf heures pour franchir 16 kilomètres environ.

Note 03 : Au dire de R. A’. les Grassins se trouvaient déjà la veille à Melle et aux environs. Le fait n'est point invraisemblable, car ces excellentes troupes battaient souvent l'estrade à une journée de marche en avant de l’armée. Dans le cas particulier, on ne peut guère accorder créance à l'assertion du R. A'. si on se rappelle que les Grassins avaient pris part aux démonstrations faites sur Grammont les 5 et 6 juillet. Il n’apparaît nulle part que d'Armentières n'avait plus ces troupes légères sous son commandement lorsqu'il fit l'arrière-garde générale pendant la marche du 8.

Note 04 : R. A., loc. cit.

Note 05 : Brézé, 12 juillet.

Note 06 : " M. du Chayla était prévenu qu'il ne pouvait avoir affaire qu'à 5,000 ou 6,000 hommes. La parole d'un maréchal de France servait de garantie contre tout événement à cet égard. Il était d'ailleurs assuré qu’il n’avait rien à craindre de Gand " (R. A'.).

Note 07 : Waldeck, 9 juillet.

Note 08 : R.A. - R. A’.

Note 09 : R. A. - R. A’. et Brézé. - Aucune indication précise ne permet de déterminer exactement le chemin suivi par ces troupes. R. A. lui donne une longueur d'environ quatre lieues et le présente comme un chemin " étroit au point qu'on n'y pouvait passer que deux de front ". Il semble que la colonne de du Chayla, partant de Borst, gagna le vieux chemin de Grammont rejoignant la chaussée de Gand à l’Est de Melle.

Note 10 : R. A.

Note 11 : Ibid. - Ces détails sont confirmés par R. A'. et Brézé. D'ailleurs ils expliquent tout naturellement la suite de l'action.

Note 12 : " La brigade de Grillon marchait en ordre inversé, Laval au lieu de Grillon en tête " (Brézé, 12 juillet).

Note 13 : Brézé, 12 ,juillet.

Note 14 : R. A. et R. A’.

Note 15 : " Le lendemain, des gens du pays m'assurèrent, au vrai, avoir rencontré, à une demi-lieue des gardes avancées de l'armée, des gens en nombre échappés au combat disant qu'ils ne savaient où ils allaient " (R. A.).

Note 16 : R.A’.

Note 17 : R. A. et R. A'.

Note 18 : Ces détails fournis par les deux chroniqueurs sont confirmées par les propositions motivées établies en faveur du capitaine, M. de Saint-Sauveur, qui conduisit les sous-officiers et cavaliers de cette compagnie (Travail du Roi, 1745).

Note 19 : Waldeck, 9-10 juillet - Brézé, 12 juillet.

Note 20 : Crillon écrit à d’Argenson : " Je vous présenterai cette fois deux drapeaux pris la baïonnette au bout du fusil " (Travail du Roi, loc. cit.).

Note 21 : Pons, 11 juillet.